La France et le Portugal : aussi étroitement liés dans l’art

La saison franco-portugaise 2022 s’appelle aussi la danse. Depuis la mi-février, les deux pays célèbrent leurs liens sociaux et culturels mutuels avec un vaste calendrier d’événements. Plus de 200 projets artistiques ont été et sont organisés dans le cadre de l’échange. Le projet « Dançando com a Diferença » (Danse avec la différence) en fait également partie.

La chorégraphe Tânia Carvalho explique : « C’est un projet qui implique tout le monde : il y a des personnes avec et sans handicap. Mais c’est aussi un travail professionnel. Ma tâche n’était pas différente des autres projets. Il s’agit d’impliquer tous les danseurs avec ce qu’ils ont. Je fais toujours. Tout le monde est différent, ils ont tous leurs propres capacités ou handicaps. J’ai trouvé cela très inspirant. Ils sont très ingénieux par nature. »

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L’espace de vie devient art

L’expression créative se présente sous de nombreuses formes. Pour la soi-disant chambre de ville, l’artiste portugaise Ana Jotta a utilisé un espace de vie délabré à Paris. L’espace et l’œuvre d’art ne font qu’un. Jotta : « Je n’aime pas exposer dans des galeries, surtout après plusieurs années de travail. J’ai donc cette opportunité. Je vis dans un appartement que j’ai meublé et conçu : je l’ai fait ici dans le ‘Stadtzimmer’. J’ai obtenu le chance de le faire. C’est quelque chose que j’aime.

Longue histoire ensemble

Emmanuel Demary-Mota, qui présidera la saison franco-portugaise 2022, précise : « Les deux pays ont un passé commun, lié aussi à la longue période de dictature. Cette connexion est culturelle et aussi amicale. Il y avait beaucoup de Portugais exilés en France. La saison en cours, en 2022, avec plus de 50 villes participantes au Portugal et 80 en France, nous a permis de voir où nous en étions. C’est un moment extraordinaire. »

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L’échange culturel franco-portugais est également célébré au théâtre et à l’écran. Les jeunes cinéastes sont bien représentés. « Je suis ici à la Cinémathèque française de Paris. Mon film fait partie d’une série de courts métrages de jeunes réalisateurs portugais. C’est une belle opportunité de montrer le nouveau cinéma portugais », déclare la réalisatrice Sofia Bost.

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